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la prison

Il s'appelait Emile Durantin. Imprimeur de profession, il vivait une vie paisible quand un matin de cette année 1910, il fut interpellé et accusé de meurtre sur un jeune garçon de 12 ans. Une trace d'encre avait été retrouvée sur le cou de la victime étranglée. Seul imprimeur dans les alentours, sa culpabilité ne faisait aucun doute. Sans enquête plus approfondie, il fut aussitôt emprisonné. Il perdit tout ce qu'il avait: sa jeune et jolie femme, son enfant de 2 ans et sa petite imprimerie. Il ne sortit de sa cellule que pour aller au tribunal où il clama son innocence prétextant qu'il ne pouvait commettre une telle atrocité étant lui même père de famille. Cet argument, sans preuve de son innocence, ne convainquit évidemment pas les jurés qui le condamnèrent à 30 jours de prison suivi de la guillotine. Si seulement les tests ADN avaient pu être pratiqués à l'époque, son destin aurait été bien différent et la vérité terrifiante. L'absence de loyauté qu'il accordait à son meilleur ami, médecin de famille, l'aurait blessée à jamais. Mais la trahison de sa jeune et jolie femme l'aurait meurtri davantage. Ces amants machiavéliques étaient prêts à tout pour être enfin ensemble.

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